The critical question for every Christian is this: Can you believe the Bible "as it is written" or do you need man's interpretation to help God ?



ORIGINE DE LA BIBLE

KING JAMES ANGLAISE



La question sérieuse pour tout Chrétien est : Pouvez-vous croire la Bible “telle qu’elle est écrite” ou avez-vous besoin de l’interprétation d’un homme pour aider Dieu à se faire comprendre.



Depuis Christ jusqu’à l’an 300

Et une inscription aussi était écrite au-dessus de lui, en lettres, en grec, en latin et en hébreu…” Luc 23 :38

Les mots au-dessus de la croix, n’étaient pas seulement écrits en hébreu et en grec, les langues originales des écritures, mais aussi en latin. Cela signifie l’ouverture de “la foi parmi toutes les nations”. (Rom 1 :5) La parole de Dieu était donnée dans la “langue” de “chaque nation [qui est] sous le ciel”. La Bible, une fois complétée, était traduite afin que chaque homme puisse avoir une Bible, “dans sa propre langue”. (Actes 2 :4,5,6,7)

Toutes ces Bibles en langues vulgaires, écrites durant les premiers siècles après Christ, furent détruites par l’Empereur romain Dioclétien en 303, lequel persécuta les Chrétiens. Dans son livre intitulé (The Acts andMonuments, John Foxe, Vol. I, London: R.B. Seely and W. Burnide, 1836, p.312). , John Foxe, rapporte que :


La Grande Bretagne n’avait pas été épargnée, et toutes les chroniques anglaises témoignent et mentionnent que la presque totalité du Christianisme avait été détruit dans tout le pays, les églises démolies, tous les livres des Écritures brûlés, un grand nombre de fidèles, hommes et femmes, avaient été tués”.

La persécution de Dioclétien supprima complètement ces Bibles des trois premiers siècles, lesquelles ne périrent pas à cause de la fragilité du papyrus ”. (Encyclopedia of Religion and Ethics, ed. James Hastings, Vol. II, New York: Charles Scribner’s Sons, 1928, p.586).1928, p.586).



Les Premiers Sons de la Bible anglaise

Une étude scientifique de l’Anglais commence avec l’étude du Gothique(La première Bible germanique traduite depuis le grec par l’Évêque gothique Wulfila au quatrième siècle . ed. G.H. Balg, New York: B. Westermann & Co., 1891, p. v).



Le gothique était une langue mondialement importante durant le temps de Christ. Cette langue était parlée 300 ans avant J.C. “Les Goths avaient été recrutés en nombre croissant dans l’armée romaine. Leurs relations avec l’empire romain avoisinant, étaient étroites…recevant des subsides diplomatiques et envoyant des soldats se battre pour Rome”. World BookEncyclopedia, Vol. 7, Chicago: Field Enterprises Inc., 1961, s.v. Goth; Cambridge History of the Bible, Vol. II, Cambridge: Cambridge University Press, 1963, p. 344; Late Antiquity: A Guide to the Postclassical World, ed. G.W. Bowersock, Cambridge, Mass: The Belknap Press of Harvard University Press, 1999, s.v. Goths, p. 475.)



La langue gothique était une de ces langues parlées qui est mentionnée dans Actes 2, lorsque les disciples “… furent tous remplis de l’Esprit Saint, et commencèrent à parler d’autres langues…, de chaque nation [qui est] sous le ciel”.“ [C]haque homme les entendait parler dans sa propre langue”.(Actes 2 : 4,6,7). Ces Chrétiens sans nom qui reçurent l’Évangile gothique, le rapportèrent aux Goths, obéissant au commandement de Christ : “ Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature”.(Marc 16 :15)… “jusqu’aux endroits les plus reculés de la terre”.(Actes 1 :8)

Les Goths ou Gots, venus de Scandinavie, avaient traversé l’Europe en se dirigeant vers le Sud. Au premier siècle avant J.C. ils étaient déjà installés sur les bords de la Vistule (Pologne) et étaient au nord de la Mer Noire à la fin du deuxième siècle début troisième. Dieu les transplanta depuis la Scandinavie vers la Scythie (Roumanie, Bulgarie d’aujourd’hui) pour rencontrer à mi-chemin le Nouveau Testament qui venait d’être complété. Les Goths “émigrèrent vers la Scythie” et firent partie des “barbare, Scythe”, peuple mentionné dans la lettre de Paul aux Colossiens (Co.3 :11). À l’époque un grand nombre de Goths avaient été convertis au christianisme par leurs captifs et par les marchands.

Les Goths avait eu connaissance du Christianisme avant Ulfilas, par des missionnaires qui œuvraient dans leur territoire…” EB, s.v. Ulfilas; Camb. Hist. Vol. 2, p. 339; The Bible Through the Ages, p. 224.)

La Bible Gothique & Ulfilas

Le Nouveau Testament original fut complété avant l’an 100 ; la Bible Gothique a dû être traduite immédiatement afin de remplir le besoin des Goths chrétiens, suivant le processus urgent de multiplier la publication de l’Évangile. Paul dit :

Mais est maintenant manifesté par les écrits…donné à connaître à toutes les nations“,(Rom.16 :26).“la parole de vérité de l’évangile, Qui est venu à vous, comme il l’est dans le monde entier, et [il] porte du fruit”, (Col. :5,6).

Dieu a promis : “les pensées de son cœur [durent] pour toutes les générations”. (Ps 33 :11). Confirmant cette promesse, même les érudits reconnaissent que l’alphabet gothique [et la Bible] ont peut-être existé avant l’édition de 350, attribuée à Ulfilas, d’après l’historien profane Philostorgius, (The First Germanic Bible, p. xv; Late Antiquity, s.v. Philostorgius; Bruce Metzger, The Early Versions, Oxford: Clarendon Press, 1977, pp. 376, 377, n. 4, 5.)

Les Goths et Ulfilas ont reçu de première main leur Bible. “[L]a possibilité de l’influence de l’original Grec existe». Paul durant ses voyages, ainsi que ses épîtres contournèrent le pays des Goths d’environ 250 kilomètres. Les Goths allèrent jusqu’à Éphèse au milieu du troisième siècle. “Ils étaient cantonnés à Thessalonique en 390 et formèrent l’épine dorsale de l’armée romaine. Philostorgius dit que “ses grand- parents, étaient Chrétiens, convertis par ceux qui demeuraient en Cappadoce, lesquels reçurent le don “d’autres langues” entendues dans le chapître 2, verset 9 des Actes. Ses grands-parents étaient des convertis directs dont Pierre parle dans 1 Pierre 1 : 1. Ces Cappadociens ont été les auditeurs du premier sermon de Pierre et ont pu lire sa première épître”. Ulfilas travailla comme “lecteur des Écritures” à Constantinople, ville surplombant la mer de Marmara, centre de ces viles qui reçurent Paul ainsi que ses lettres. Camb. Hist., Vol. 2, p. 342; G.W.S. Friedrichsen, The Gothic Version of the Gospels, London: Oxford University Press, 1926, p. 38; G.W.S. Friedrichsen, The Gothic Version of the Epistles, London: Oxford University Press, 1939, p. 262; Ecclesiastical Histories, II. 5, ed. Bidez, p. 17f; Young’s Concordance, s.v Cappadocia; EB, s.v. Ulfilas, s.v. Goths).

Le commandement chrétien d’Ulfilas fut repris plus tard par Alaric, un roi Visigoth, qui avait été convertit au Christianisme avant qu’Ulfilas et les Goths prennent Rome en 410. L’effet de l’évangile fut tel que les ennemis des Goths parlaient : “de leur chasteté et de leur piété”. Ils “apparaissaient comme un ennemi à la majorité païenne et à la minorité catholique…” La colère majeure des Goths était dirigée contre “les temples des païens” lorsqu’ils attaquèrent la Grèce et Rome entre 395 et 410.

La Bible gothique et le Texte grec

Ulphilas tira l’eau de vie de la pure fontaine et la donna à son peuple inaltérée. (The Gospels: Gothic, Anglo-Saxon,Wycliffe, and Tyndale Versions, ed. Joseph Bosworth, 4th edition,London: Gibbings and Company, 1907, p. iv, variant spelling of ‘Ulfilas’).



Il n’y a aucune trace de la version [altérée] de la Vulgate dans la Bible gothique”. Nous sommes certains de cela d'autant que la traduction d’Ulphilas a été découverte, et qu’aucune trace d’Arianisme, n’y a été trouvée [l’hérésie que Jésus était un être crée]. Tout au contraire dans les passages clairement défavorables à la doctrine d’Arius, Ulphilas a honnêtement et sans équivoque donné le sens littéral du Grec”. (Freiderichsen, Gospels, p. 162; Bosworth, p. iv).

Selon les normes de méthode de travail suivantes, la Bible gothique correspond à la Bible King James et à son texte grec de base Textus Receptus (TR), (qui est aussi appelé le texte Byzantin, d’Antioche, Syrien, Chrysostomien, Lucianique, ou Texte Majoritaire, Texte Reçu et Texte grec Traditionnel).



Histoire de la Bible d’après Cambridge : “Le Grec original du manuscrit ou manuscrits depuis lequel Ulphilas fit sa traduction, appartient au groupe byzantin…Tout comme dans les Évangiles, le grec original du texte des Épîtres était du type byzantin. Ce texte représente la phase du milieu du quatrième siècle dans le développement du texte byzantin, et diffère très peu du Textus Receptus entièrement développé dans la période plus tardive... Ayant pu établir un texte byzantin comparativement pur pour le Nouveau Testament, nous pouvons donc anticiper un texte byzantin de l’Ancien Testament relativement sans mélange ”. (Camb. Hist., Vol. 2, pp. 347, 355, 362).


La version gothique des Évangiles : “Chaque mot du texte grec, sauf l’article défini, est généralement représenté dans la version gothique…[L]e traducteur gothique a suivi le principe de verbum de Verbo [mot pour mot]…L’ordre des mots du texte grec détermine strictement celui de la version gothique…” Le traducteur des Évangiles en gothique n’était pas concerné par la phrase mais par LE MOT (Parole en français, comme parole de Dieu). En effet la préface du manuscrit gothique latin Brixianus dit que “c’est le devoir d’un traducteur de la Sainte Parole de rester près du texte original lorsqu’on traduit”. C’est la raison pour laquelle cette praefatio (préface) garantie l’exactitude du texte gothique (et latin) avec la référence au grec ipsa auctoritas” ( l’autorité identique) (Fredrichsen, Gospels, pp. 15, 16, 18, 23, 197-199; Friedrichsen, Epistles, p. 271).

Premières versions du Nouveau Testament : BruceMetzger

Tous ceux qui ont investigué cette Bible gothique ( Westcott and Hort, von Soden, treitberg, Nestle, Streeter, Kenyon, Friedrichsen, etc) sont d’accord pour dire qu’en fait c’est une forme de texte syrienne ou d’Antioche…C’est pourquoi elle est la plus ancienne représentante du type de texte lucianique ou d’Antioche en existence”. (Metzger, pp. 384-385).



Manuscrits

Le “Codex gothique Argenteus représente un texte byzantin” et est le meilleur exemple existant du texte gothique. Il se trouvait à l’abbaye de Wedern sur la Ruhr, en Westphalie. C’était d’accès facile à Érasme qui n’habitait qu’à moins de 100 kilomètres en Hollande. Même le secrétaire du Cardinal Granvella, écrit avoir vu cette Bible gothique à Werden, quelques années après la mort d’Érasme. Érasme aurait pu voir le Codex Carolinus à l’abbaye de Weissenburg, sur le Rhin, non loin de Heidelberg, Bâle et Strasbourg où il séjournait souvent. Le Codex Ambrosiani se trouvait au monastère de Bobbio. (Camb. Hist., Vol. 2, p. 341; Metzger, Early Versions,pp. 378-379; The First Germanic Bible, p. xvi. Roland Bainton, Erasmus of Christendom, New York: Charles Scribner’s Sons, 1969, p. 129 et al..)


Bible Gothique : de l’an 300 à 1611


Durant les 4e et 5e siècles la langue gothique – au sens le plus large – a dû s’étendre dans la plus grande partie de l’Europe ainsi que dans le nord de la côte africaine. La Bible gothique a dû être la Bible en langue vulgaire d’une grande portion de l’Europe”. “Le roi Recared d’Espagne, où les Visigoths s’étaient installés plus tôt, au 6e siècle, ordonna et fit brûler la Bible gothique…” Les Goths restèrent en Espagne jusqu’au 8e siècle. “Walafrid Strabo écrivit au neuvième siècle nous disant que la Bible gothique était toujours visible” et “que la langue gothique était toujours utilisée en son temps”. (9e siècle). Il dit que c’était la Bible des Scytharum” (Scythe) mentionnée par Paul dans la lettre aux Colossiens (3 :11). (EB, s.v. Goths; Metzger, The Early Versions, p. 377; The Bible Through the Ages, p. 225; World Book Encyclopedia, s.v. Goth; de Reb. Eccles. cap. 7,as cited in Friedrichsen, Gospels, p. 248; EB, s.v. Goths.)


Les derniers manuscrits gothiques (Salzbourg MS) qui nous restent ont été écrits aussi récemment qu’au 10e siècle. The Cambridge History of the Bible rapporte que “ il y avait toujours des Goths qui vivaient en Crimée au seizième siècle”. Ogier Ghislain de Busbecq , ambassadeur des Habsbourg à Constantinople au milieu du 16e siècle écrivit que la langue Gothique était toujours parlée par un certain nombre de personnes. “Il démontre clairement que leur langue…était toujours d’une forme gothique”. (Camb. Hist., Vol. 2, p. 339; EB, s.v. Goths.)



Rime, Rythme, Allitération et Syllabisation


La répétition de mots, lettres (allitération) et du nombre de syllabes (que l’on peut voir dans la Bible King James) a aussi été découverte dans la Bible Gothique et est documentée par des érudits de la langue gothique, Kauffman et Odefey. Ils documentent “…la répétition stylistique de mots, phrases et syllabes…allitération et rythme”. De même Metzger admet que la Bible gothique démontre l’évidence de ce style. Odefey, P., Das Gotische Lukasevangelium (Diss. Kiel, 1908); Kauffmann, Beitrage zur Quellenkritik der Gotischen Bibelubersetzung, in Zeitschrift fur Deutsche Philologie, xxix-xliii (1896- 1912) passim; esp. vol. xxxii (1900); Der Stil der Gotischen Bibel, in Zeitschrift furDeutsche Philologie, xiviii, pp. 7ff. and xlix, pp.11-57 (1919-21); Friedrichsen,Gospels, pp. 28-33, 247; Metzger, Early Versions, p. 383.)


Les nouvelles versions anglaises, françaises, espagnoles, et dans toutes les autres langues omettent de nombreux mots, plus particulièrement : “Seigneur Jésus-Christ, Jésus-Christ”, dans de nombreux versets. Nous voyons que la Bible gothique qui date d’avant l’an 350 a bien ces mots manquant dans les nouvelles versions, celles-ci nient que Jésus est le Christ et le Seigneur de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. Les nouvelles versions altérées ainsi que les versions catholiques, sauf la Bible de Saci, Le décrivent comme un pécheur, né de parents naturels. Ils rejettent le fait que son corps fut brisé pour nous, parce que nous sommes pécheurs. Voici quelques exemples parmi des douzaines qui prouvent que les versions anciennes depuis la version gothique, sont les seules qui aient la Parole de Dieu préservée depuis le livre des Actes et qui “…dure de génération en génération”. (Psaume 100 : 5


Avez-vous une Bible altérée ? Voici le test :

GOTHIC pre-A.D. 350 fraujins unsar Iesuis Xristaus = Lord of our Jesus Christ

Eph. 3:14 KJV : “For this cause I bow my knees unto the Father of our Lord Jesus Christ».

14(KJF) C’est pour cela que je ploie mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,

14(DRB) -C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père (de notre Seigneur Jésus Christ),

14(GEN_1669) Pour laquelle cause je ploye mes genoux, devant le Pere de nostre Seigneur Jesus Christ.

14(MARTIN) A cause de cela je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ;

14 (OSTV) C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,

14 (ANNOBIB) C’est à cause de cela que je fléchis les genoux devant le Père, manquant

14 (BFC) C’est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu, le Père, manquant

14 (CRAMP) A cause de cela, je fléchis le genou devant le Père, manquant

14 (JER2) C’est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Père manquant

14 (SACI) C’est, dis-je, pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,

14 (LSG) A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, manquant

14 (NEG) A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, manquant

14 (SER) C’est pourquoi, je fléchis les genoux devant le Père, manquant

14 (SEM) C’est pourquoi je me mets à genoux devant le Père, manquant

14 (TOB) C’est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, manquant


1 Cor.16 :22 GOTHIC pre-A.D. 350 fraujan Iesu Xristu = of Lord Jesus Christ

22 (AV) If any man love not the Lord Jesus Christ, let him be Anathema Maranatha.

22 (KJF) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème, Maranatha.

22 (DRB) -Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème, Maranatha!

22 (GEN_1669) S’il y a quelqu’un qui n’aime point le Seigneur Jesus Christ, qu’il soit anatheme Maranatha.

22 (MARTIN) S’il y a quelqu’un qui n’aime point le Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème, Maranatha.

22 (OSTV) Si quelqu’un n’aime point le Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème, Maranatha! (Le Seigneur vient).

22 (ANNOBIB) Si quelqu’un n’aime point le Seigneur (Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maranatha.

22 (BFC) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur(Jésus Christ manquant), qu’il soit maudit! Marana tha-Notre Seigneur, viens! -

22 (CRAMP) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur(Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maran atha.

22 (JER2) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur (Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maran atha.

22 (SACI) Si quelqu’un n’aime point notre Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème; Maran-Atha c’est-à-dire, le Seigneur vient.

22 (LSG) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur(Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maranatha.

22 (NEG) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur (Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maranatha.

22 (SER) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur(Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème! Maranatha.

22 (SEM) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur(Jésus Christ manquant), qu’il soit maudit. Marana tha. (Notre Seigneur, viens!)

22 (TOB) Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur (Jésus Christ manquant), qu’il soit anathème. Marana tha.

Voir  1 Tim 2 :7 manque en Christ. Phil. 4 :13 celui a remplacé Christ 1 Cor. 5 :4, 1 Cor 9 :1, 2 Thes.1 :8 et 12, doivent avoir Jésus Christ, Il faut remarquer le manque de cohérence certaines versions ont Jésus Christ à certains versets et pas à d’autres. On ne sait pas trop quel texte les traducteurs ont traduit ! Ceux-ci ne sont que quelques exemples au sujet du nom du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Voir dans les nouvelles versions Mat 8 :29, il manque Jésus GOTHIC pre-A.D. 350 Iesuis

Voir les nouvelles versions dans lesquels le mot “Seigneur” manque. 2 Cor. 4 :10, 2 Tim 4 :1 1 Cor 15 :47 : le second homme, le Seigneur. La Bible gothique G OTHIC pre-A.D. 350 frauja = Lord qui est Seigneur en français.

Les nouvelles versions présentent Jésus-Christ comme un pécheur né de parents naturels. G OTHIC pre-A.D. 350 Ïoset (pron. Joset) Luc 2 :33

33 (AV) And Joseph and his mother marvelled at those things which were spoken of him.

33 (KJF) Et Joseph et sa mère s’étonnaient des choses qu’on disait de lui.

33 (DRB) Et son père et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui.

33 (GEN_1669) Et Joseph et la mere d’icelui s’estonnoyent des choses qui estoyent dites de lui.

33 (MARTIN) Et Joseph et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui.

33 (OSTV) Et Joseph et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.

33 (ANNOBIB) Et son père et sa mère étaient dans l’étonnement des choses qui étaient dites de lui.

33 (BFC) Le père et la mère de Jésus étaient tout étonnés de ce que Siméon disait de lui.

33 (CRAMP) Et son père et sa mère étaient dans l’étonnement pour les choses que l’on disait de lui.

33 (JER2) Son père et sa mère étaient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui.

33 (SACI) Le père et la mère de Jésus étaient dans l’admiration des choses que l’on disait de lui.

33 (LSG) Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.

33 (NEG) Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.

33 (SER) Son père et sa mère étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui.

33 (SEM) Le père et la mère de Jésus étaient émerveillés de ce qu’il disait de lui.

33 (TOB) Le père et la mère de l’enfant étaient étonnés de ce qu’on disait de lui.

Le reste des mots manquant dans les nouvelles versions fera partie d’un article à part.


Grande-Bretagne: Depuis Christ jusqu’à l’an 300


John Foxe en 1583, rédigea Acts and Monuments (Actes et Monuments), l’histoire des Chrétiens en Grande-Bretagne (et ailleurs), leur Bible et leurs martyres, en huit volumes.

Foxe donne sept preuves que l’évangile s’étendit dans toute l’Angleterre depuis le temps des Apôtres jusqu’au sixième siècle – bien avant l’arrivée des émissaires de Rome. “D’après le premier témoignage de Gildas notre compatriote, (écrit en 633) qui affirme nettement que la Grande-Bretagne reçut l’évangile au temps de l’empereur Tibère, sous lequel Christ souffrit ; et il ajoute que Joseph d’Arimathie, avait été envoyé par l’apôtre Philippe depuis la France vers la Grande Bretagne aux alentours de l’année 63, après que les Juifs aient dispersé l’église primitive. Il y demeura le restant de sa vie, avec ses compagnons ; ils posèrent le premier fondement de la foi chrétienne parmi les Britanniques, sur laquelle d’autres pasteurs prêchèrent plus tard”. ( Foxe, vol. 1, p. 306).


Walter Scott confirme que “Christ et lui crucifié, était prêché en Grande-Bretagne dès le premier siècle, plus particulièrement pendant le règne de Néron et de Domitien, en 54-68, 81-96, ceci probablement par les proches compagnons de l’Apôtre Paul, tandis que de nombreuses traductions de portions des Écritures depuis l’[Ancienne] Bible Latine, étaient produites et en circulation durant le deuxième siècle. Il faut noter un fait intéressant : que Brân, un roi britannique était à Rome en tant qu’otage pour la bonne conduite de son pays, durant l’emprisonnement de Paul dans la cité impériale. Il avait probablement été converti par l’Apôtre, puisque à son retour, il était accompagné par certains enseignants chrétiens, parmi lesquels était Aristobule (voir Rom. 16 :10). Brân prêcha Christ dans le pays de Galles”. (Walter Scott, The Story of Our English Bible, London: Pickering & Inglis, no date (c. 1890?), p. 126).


William de Malmesbury écrit dans les années 1100 confirmant que le Christianisme est entré en Grande Bretagne pas après l’an 63, mais par Joseph d’Arimathie et ses 12 compagnons. (See Gesta Regum Anglorum, On the Antiquity of the Church of Glastonbury and De antiquitate Glastoniensis

ecclesia, as cited in Jacques Paul Migne, Patrologia Latinus, clxxix, cols. 168 ff., as cited in Bruce Metzger, The Early Versions of the New Testament, Oxford:Clarendon Press, 1977, p. 443.)



John Marsden, qui a écrit la biographie de Bede, nous rappelle que “…les Romains ont apporté la nouvelle foi depuis le cœur de l’empire jusqu’au Mur d’Adrien (qui sépare l’Angleterre de l’Écosse), construit en l’an 121”.]” (John Marsden, The Illustrated Bede, Edinburgh: Floris Books, 1989, p. 13).



John Foxe continue et nous dit que “La seconde raison vient de Tertullien (150-230), qui dans son livre “Contra Judaeos”, rapporte la même chose, que l’évangile avait été propagé par le bruit des apôtres , chez les Perses, les Mèdes, les Parthes, en Asie, Phrygie, Égypte, Pamphylie,Cappadoce, beaucoup vinrent chez les Maures, et tout le territoire de l’Espagne et dans les diverses provinces de France ainsi que les endroits les plus reculés de Grande Bretagne . Foxe ajoute “…leur service était alors en langage vulgaire, ils baptisaient dans les rivières, et non pas dans les fonts baptismaux…(”Foxe, vol. 1, pp. 306, 308 et al.).

Tertullien écrit qu’il y avait très peu d’endroits où les Romains n’avaient pu accéder pour présenter la vérité de Christ…(See Tertullian, Adv. Judaeos, vii, “Britannorum inaccessa Romanis loca Christo vero subdita,” as cited in Metzger, p. 444; see also Blair, p. 127.)



Foxe ajoute, “ Les mots d’Origène (185-254) m’aident à déduire mon troisième critère ; lesquels mots disent  :“Britanniam in Christianam consetire religionem.. d’après cela il apparaît que la foi de Christ était répandue ici en Angleterre avant les jours d’Éleutherius (180)”. (Foxe, vol. 1, p. 306).


Origène fait remarquer l’importance révélatrice que le Christianisme a eu en Grande Bretagne dans les deux premiers siècles. (Origen, Homil. iv. I in Ezek. as cited in Migne, PL, xxv, col. 723, “quando enim terra Britanniae ante adventum Christi in unius dei consensit relifionem”; also cited in Metzger, p. 444.)


Toynbee conclue que ces deux rapports de première main (Tertullien et Origène) “témoignent qu’une communauté chrétienne bien établie était capable d’au moins un effort missionnaire et d’une diffusion assez répandue de la foi, dans la province à peu près en l’année 200”. (J.M.C. Toynbee, ‘Christianity in Roman Britain,’ Journal of the British Archaeological

Association, 3rd ser., xvi (1953), p. 2, as cited in Metzger, p. 444).

Foxe conclue : “Pour mon quatrième critère, je prends le témoignage de Bede…D’après ses recherches il a trouvé que les premiers prédicateurs en Grande Bretagne sont venus non pas de Rome mais de pays plus à l’Est. Cinquièmement puis-je souligner les mots de Nicéphore où il dit que Simon appelé Zélotes dans Luc 6 :15 Actes 1 :13 a répandu l’évangile de Christ vers l’océan à l’Ouest, et l’apporta dans les iles britanniques. Sixièmement j’ajoute aussi les mots de Pierre de Cluny, qu’il adressa à Bernard, affirmant que les Écossais durant son temps ne voulaient pas avoir l’évêque de Rome dominer sur eux. Quant au septième argument…le roi Lucius avait reçu la foi de Christ dans ce pays…aux environs de 180…Les temples remplis d’idoles ainsi que tous les monuments profanes furent renversés, convertissant le peuple qui se détournait de leurs nombreux dieux pour servir le Dieu vivant. Ainsi la vraie religion accompagnée d’une foi sincère augmenta et la superstition dépérit ainsi que tous les autres rites d’idolâtrie…l’évangile fut reçu pratiquement dans tout le pays…Quelques écrivains affirment que le roi Lucius (Llewrug Mawr) devint prédicateur, prêchant et enseignant en France, Allemagne et qu’il fonda beaucoup d’églises…Après le roi Lucius lorsque les Britanniques régnaient(180-449), ils étaient gouvernés par des Chrétiens. (Foxe, vol. 1, pp. 307-312).



Bede, dans les années 600, écrivit L’histoire Ecclésiastique de la Nation Anglaise, laquelle confirme “la conversion d’un certain Lucius, roi des Britanniques au deuxième siècle. (Blair, p. 126).

William of Malmesbury inscrit le travail de missionnaires chrétiens qui arrivèrent en Grande Bretagne en 166 à la demande du roi Lucius, roi des Britanniques. Ces missionnaires trouvèrent l’église “qui avait été fondée le siècle précédent par les mains de disciples de Christ. (Metzger, p. 443, n.3).

J.R. Dore écrit, “La date à laquelle l’Écriture Sainte ou des portions, ont été traduites en anglais ne peut être exactement donnée…Il ne fait aucun doute cependant lorsque la religion chrétienne fut plantée dans “les iles de la mer” une des premières choses que les missionnaires ont du entreprendre, dès que cela a été possible a été de traduire dans la langue du pays …les Épîtres et l’Évangile…Qu’il n’y ait pas de copie en existence de nos jours de la traduction de la Bible dans la langue du pays de l’époque, ne veut pas dire qu’une telle traduction n’a pas existé. Toutes les évidences que nous avons témoignent de l’usage constant des Écriture par l’église de Grande Bretagne. ..Des portions de l’Écriture Sainte étaient souvent mémorisées par les fidèles…Les Chrétiens étaient anxieux de préserver leurs mystères dela profanation préféraient se confier à la transmission orale plutôt que de risquer qu’un usage profane en soit fait”. (J.M.C. Toynbee, ‘Christianity in Roman Britain,’ Journal of the British Archaeological Association, 3rd ser., xvi (1953).



D’après maints documents nous savons que les persécutions de Dioclétien, empereur romain de 284 à 305, atteignirent les Chrétiens britanniques en 303. Selon John Foxe (voir plus haut), “sous Dioclétien toutes les chroniques et archives anglaises attestent et démontrent que presque la totalité de la chrétienté fut détruite dans tout le pays…”(Foxe, vol. 1, p. 312). Nous n’avons pas une copie d’aucune bible celtique datant d’avant 300 parce qu’elles ont été détruites et“tous les livres des Écritures ont été brûlés». (Foxe, vol 1, p. 259).

Foxe résume sommairement : “La foi chrétienne reçue initialement par le roi Lucius, continua en Grande Bretagne pendant à peu près quatre cents ans…en l’espace d’environ quarante quatre ans, elle devient pratiquement inexistante quand les Saxons se bâtirent contre les Britanniques… En somme depuis Christ jusqu’à Lucius il y a cent quatre vingt années. De Lucius à l’arrivée des Saxons la continuation de l’évangile s’étendit pendant deux cent soixante neuf années. (Foxe, vol. 1, p. 328).

La persécution par Dioclétien en 303 et le saccage des Saxons en 449 détruirent toutes les Bibles en langue celtique ou en vieux latin.

Dans les années 400.

Dû au départ de Grande Bretagne de la machine militaire romaine en 410, les habitants du pays ont été rapidement surmonté en 449 par des peuplades germaniques navigant les mers, les Angles, Saxons et les Jutes . Une fois de plus les envahisseurs étrangers détruirent les Bibles que les Celtes britanniques et les Picts (confédération de peuplades) avaient, ceux-ci s’enfuirent vers les extrémités uest et nord de l’ile. Les Picts et les Écossais “étaient des chrétiens de longue date” avant Augustin (Blair, p. 124)..C’était dû aux prédications des Irlandais qu’ils avaient adopté la foi chrétienne bien longtemps avant…” (avant 565), (Marsden, p. 55).

Irlande

Les historiens profanes admettent “Le Christianisme arriva en Irlande considérablement plus tôt que les annales de l’église suggèrent…L’église florissante celtique était plus ancienne que les deux apôtres (Patrick et Palladius) et différente de ce que le pape désirait. Comment a-t-elle débuté, nous ne pouvons le dire…Le christianisme semble avoir avancé par la persuasion seule. (Gerhard Herm, The Celts, New York: St. Martin’s Press, 1975, pp. 260, 261, 262).



Patrick relate qu’il s’est converti en la foi en Jésus Christ dans les années 400. Cela se passa en Irlande du Nord, dans le comté Antrim, où il se trouve de nos jours un fort reste de chrétiens. (Récemment Desmond Cannaway se leva au cours d’un service écuménical en Irlande du Nord et réitéra le cri de son ancêtre au Cardinal Carlo Maria Martini, éditeur du texte grec altéré de la United Bible Societies) [Ce même texte est utilisé pour les versions françaises].

D’après “les écrits de Patrick , on remarque qu’il n’y a aucun lien avec Rome”, bien que celle-ci a essayé ainsi qu’un grand nombre de Chrétiens, de compromettre la mémoire en voulant faire croire qu’il était Catholique. Si l’on se fie à ses propres écrits – sa Confession, (profession de foi), Lettre à Coroticus, et son Hymne (Cantique) ou 'Cuirasse de la Foi', nous y découvrons un homme totalement différent de celui si souvent décrit…ses écrits révèlent aussi la pureté de la foi chrétienne qu’il avait épousé. Tandis que ses écrits sont remplis de références bibliques, il n’y fait aucune évocation de prières pour les morts, pas d’emphase au sujet de Marie, aucune allusion à la messe, ni à la souveraineté du pape”. Patrick a amené beaucoup de personnes à Christ, y compris Laoghaire, roi d’Irlande, utilisant “la simple prédication évangélique de la Bible”. (Russell, pp. 3-5).

Les Chrétiens britanniques “commencèrent à essaimer toute l’Europe convertissant les hommes au salut de Jésus-Christ. Les irlandais couvrirent toute la France et une grande partie de l’Allemagne, en accomplissant un des plus grands exploits missionnaire de l’histoire de l’église”. Lorsque l’on écrivait au sujet de “saints” chrétiens,un historien déclare que “il y en avait plus en Irlande que dans n’importe quel autre pays d’Europe durant les cinquième, sixième et septième siècles”. Les Bibles non altérées utilisées par les Britanniques à travers les siècles, venaient entre autre du fait que les irlandais avaient des liens “plus étroits” avec la civilisation grecque et ses pures manuscrits du Nouveau Testament, “qu’avec Rome” et ses versions corrompues. (Herm, pp. 265, 269-271).

Les années 500- Convertir les Envahisseurs

Les missionnaires celtiques venus d’Irlande et d’Écosse, ainsi que les missionnaire venus du continent s’efforcèrent de convertir les habitants de la Grande Bretagne et leurs envahisseurs germains, les Angles, les Saxons et les Jutes ; les efforts des missionnaires furent couronnés de succès. Le Professeur Peter Blair, de Cambridge, écrit à propos “De l’empressement avec lequel le paganisme fut abandonné…” Il déclare qu’il y avait peu d’endroits en Angleterre “qui n’avaient pas été visité par un missionnaire”.

La langue celtique donna place à la langue des conquérants Angli et Saxon. Les textes Anglo-Saxon désignent la langue Engle ou Englisc (prononcer English). Les Angli sont mentionnés par l’historien romain Tacite (55-117), quivécut au temps des apôtres. Ptolémée (127-141) , rapporte dans sa “Géographie” que les Angli étaient “une des peuplades les plus importantes de l’intérieur” de l’Europe durant les 1er et 2e siècles. Ptolémée écrit aussi de la présence des Saxons en Europe au premier siècle. Les Angli et les Saxons comprenaient un grand pourcentage de la population en Europe quandchaque nation [qui est] sous le ciel ”… “entendait parler dans sa propre langue”.(Actes 2) Les Angli et les Saxons reçurent l’évangile et les écritures dans leur propre langue durant le premier siècle, bien qu’aucune copie ait été retrouvée de nos jours.

Le plus ancien document anglo-saxon que nous avons date de 597 du temps d’Æthelberth, roi du Kent, qui se convertit au christianisme, il avait aussi une épouse chrétienne. À la fin des années 500, les Britanniques en général étaient appelés Angli et Æthelberth, roi du Kent, était appelé“Roi des Angles”. (David Crystal, The Cambridge Encyclopedia of the English Language, Cambridge: Cambridge University, 1995, pp. 1-3).xxxxx



Gildas Gildas (546) produit de nombreuses citations de l’Ancien et du Nouveau Testament comme en était coutume de la part des auteurs chrétiens de l’époque. Ses citations proviennent de la Bible seule. Il est clair qu’il ne fait aucune référence à la Vulgate. Sur les 154 lignes qu’il a écrites 100 sont presque entièrement prises de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. (Dore, 1st ed., p. 3).

Bibles Anglaises Anciennes et les Rois

De nombreux Britanniques celtes continuèrent de marcher avec Christ durant les années 600. Blair affirme que, “Durant sa longue période d’isolement l’église celte s’est développée en complète indépendance et avait divergé considérablement des voies suivies par Rome, non seulement en matière de forme et du rituel, mais plus fondamentalement dans toute son organisation. Rome ne pouvait pas aisément tolérer l’existence continue de ce qu’elle considérait comme des voies schismatiques, à plus forte raison pouvait-elle envisager une si grande communauté chrétienne qui montrait un si remarquable zèle missionnaire devrait pas reconnaître le pape comme son chef spirituel.”

Rome ne pouvait pas aisément tolérer l'existence continue de ce qu'il a considéré comme des voies schismatiques et moins pourrait toujours il le contempler(l'envisager) une si grande communauté Chrétienne que l'ardeur de missionnaire remarquable shewed ne devrait pas reconnaître le pape comme sa tête(responsable) spirituelle "

Rome could not readily brook the continued

existence of what it regarded as schismatic ways and still

less could it contemplate that so large a Christian

community which shewed remarkable missionary zeal

should not recognize the pope as its spiritual head” (Blair, pp.

129, 134).

































Contrairement au mythe qui dit qu’Augustin est celui qui apporta le Christianisme en Angleterre en 597, de nombreuses documentations prouvent qu’il y avait beaucoup de britanniques “hommes d’origine celtique qui étaient déjà chrétiens” lesquels circulaient à travers l’Angleterre colportant les écritures durant les six premiers siècles et dans les années suivantes. (Peter Hunter Blair, Anglo-Saxon England, New York: Barnes and Noble Books, 1996 edition, p. 119, originally published by Cambridge University Press).







Tandis que le règne d'Elisabeth (1558-1603) se terminait, nous trouvons un projet pour une loi du Parlement concernant une nouvelle version de la Bible : "Une loi pour la réduction de diverses Bibles maintenant en existence dans la langue anglaise pour arriver à une traduction de l'original dans le langage du peuple." La Bishop Bible de 1568, bien qu'elle ait pu éclipser la Grande Bible, était toujours en concurrence avec la Bible de Genève. Ce projet n’a jamais abouti pendant le règne d'Elisabeth, celle-ci est morte en 1603 et elle a été succédé par James I, (Jacques I) le trône étant passé des Tudor aux Stuart. James était à ce moment-là James VI d'Écosse et l’avait été pendant trente-sept ans. Il est né durant la période entre La Bible de Genève et la Bishop Bible.

Une des premières choses faites par le nouveau roi fut de mettre en place la Conférence de la Cour Hampton en janvier 1604, "pour entendre et pour déterminer les choses soient disant incorrectes dans l'église." Des évêques, des ecclésiastiques, des professeurs, ainsi que quatre théologiens Puritains, étaient assemblés, afin de considérer les plaintes des Puritains. Bien que la révision de la Bible n’était pas à l'ordre du jour, le président Puritain du Corpus Christi Collège, John Reynolds, fit une telle présentation que “Sa Majesté fut ému, et qu’une nouvelle traduction de la Bible devint possible, parce que celles qui étaient autorisées durant les règnes de Henry VIII et d’Édouard VI étaient altérées et ne correspondaient pas à la vérité de l’Original”.

Le roi ajouta : “Qu’il  n’avait pu encore voir une Bible bien traduite en anglais ; mais je pense que, parmi toutes, la Bible de Genève est la plus mauvaise. J’aimerais que quelques besognes spéciales soient mises en œuvre pour une traduction uniforme, qui devrait être faite par les hommes les plus érudits qui se trouvent dans les deux Universités. (Cambridge et Oxford) Et qu’ensuite les évêques donnent leur compte rendu au Conseil Privé, et qu’enfin il soit ratifié par l'autorité Royale, afin d’être lu dans l'Église entière et personne d'autre."

En conséquence, une résolution fut présentée :

"Qu'une traduction soit faite de la Bible dans son intégralité, aussi conforme aux langues originales, l'Hébreu et le Grec que possible ; et cela pour être exposée et imprimée, sans aucune note marginale et seulement pour être utilisée dans toutes les églises de l'Angleterre durant le service divin." La démarche suivante fut la sélection concrète des hommes qui devaient effectuer le travail. En juillet 1604, James a écrit à l’évêque Bancroft, disant qu'il a “désigné certains hommes érudits, au nombre de cinquante quatre afin de traduire la Bible”. Ces hommes étaient les meilleurs dans les disciplines bibliques et linguistiques de leur temps. D'autres hommes ont été recherchés, selon James, "pour que notre traduction proposée puisse avoir l'aide et l'avancement de tous les principaux hommes érudits dans notre royaume".

Bien que cinquante quatre hommes aient été choisis, seulement quarante sept sont connus pour avoir pris part à cette traduction. Les traducteurs étaient organisés en six groupes, et se rencontrés respectivement à Westminster, Cambridge, et Oxford. Dix à Westminster étaient charges de traduire de la Genèse jusqu’à 2 Rois compris ; sept avaient la charge de Romains à Jude compris. À Cambridge, huit travaillaient sur 1 Chroniques jusqu’à Ecclésiaste, tandis que sept autres s’occupaient de l’Apocryphe. À Oxford sept traduisaient Ésaïe jusqu’à Malachie ; huit s’occupaient des Évangiles, Actes, et Apocalypse.

Quatre principales archives, certaines découvertes récemment, documentent les pensées des traducteurs de la King James :

  1. La Bible Bishop Annotée. Quarante copies de l’édition de 1602 de la Bible Bishop ont été données aux traducteurs. Une seule subsiste. Elle se trouve dans la Bibliothèque Bodleian en Angleterre, cataloguée sous “Bib.Eng.1602 b.l” comme : Une Bible importante dans laquelle sont écrites toutes les corrections de la dernière traduction».

  2. Manuscrit 98 Une tentative de traduction des Épîtres (1607-1608) par le comité de Westminster.

  3. Les notes du traducteur de la king James John Bois en anglais, latin et grec, écrites à la main notes, décrivant l’ouvrage final sur les Épîtres et l’Apocalypse, par l’Assemblée Générale de 1610.

  4. Les traducteurs au lecteur. Préface de la Bible King James par Miles Smith. (Disponible à A.V.Publications).

La Bible Bishop Annotée montre le texte de la Bible Bishop, avec les mots barrés et les changements placés soit entre les lignes, soit dans la marge. L’Ancien Testament semble représenter la condition du texte de 1610 avant la relecture finale. Le Nouveau Testament, plus particulièrement les Évangiles, montre la main de trois différents traducteurs travaillant entre 1607 et 1610. L’évidence de leurs pensées sont décrites dans leurs notes. Un processus de concision se remarque. Par exemple en Luc 2 : 38 chaque critique, comme tout bon éditeur, rend le texte plus dépouillé. (Le contraire des nouvelles versions).

Révision 1 : at the same

Révision 2 : in at that

Révision 3 : in that

Ward Allen, Professeur emeritus à l’Université Auburn, observe que cette brièveté ou concision était faite parce que “ le verset prenait trop de temps à avancer” (The Coming of the King James Gospels, p 13). Les traducteurs considérèrent abréger beaucoup de phrases, mais ont rejeté cette idée dans quelques versets pour différentes raisons. La collation faite entre la Bible Bishop et la King James démontre le fait que les traducteurs de la KJV ont considéré avec beaucoup d’attention et ont rejeté la variante trouvée dans les nouvelles versions d’aujourd’hui , comme : préceptes au lieu de commandements (Mat 15 :9) enseignement/doctrine (Marc 4 :2,12 :38) ; ne sont que pour un temps/ne durent qu’un moment (Marc 4 :17) ; demanderons/désirerons (Marc 10 :35) ; les petits ou les humbles/ceux d’un statut plus bas (Luc 1 :52), chers amis, ou chers frères/ bien aimés (Héb 6 :9).

Manuscrit 98 S 98 montre aussi que les traducteurs de la KJV considérèrent et rejetèrent des mots utilisés dans les nouvelles versions. MS 98 est une traduction anglaise faite par la Deuxième Société Westminster. MS 98 se trouve dans la Bibliothèque du Palais Lambert, qui de nos jours est le siège de l’église anglicane (Church of England). Le texte de MS 98 peut être vu sur la transcription de Ward Allen , Translating the New Testament Epistles :A Manuscript from the King James ‘s Westminster Company, Ann Arbor, Michigan : Microfilms Internation for Vanderbilt University Press, 1977 abject